Canonisée il y a maintenant 2 semaines par le Pape François à Rome, Sainte Teresa de Calcutta est un exemple de sainteté et de simplicité. Retour sur une vie tournée vers Dieu et vers les plus petits.
De son vrai nom Anjezë Gonxhe Bojaxhiu, Sainte Teresa de Calcutta est née le 26 août 1910, à Üsküb, capitale de l’Empire Ottoman, et actuelle Skopje, capitale de la Macédoine. Désormais Sainte, elle a donné sa vie aux plus pauvres, et a dès 12 ans, décidée de la donner à Dieu. Elle met 6 ans à discerner Son appel, et entre en 1928 au couvent de l’ordre missionnaire des sœurs de Notre-Dame-de-Lorette, près de Dublin, où elle se formera 6 mois avant de partir faire son noviciat. (période de réflexion au sein d’une communauté religieuse) Son arrivée en Inde la confronte à la dure réalité de l’extrême pauvreté de la population, et au contraste entre l’Inde et l’Occident. « Si les gens de nos pays voyaient ces spectacles, ils cesseraient de se plaindre de leurs petits ennuis« . Elle mesure la chance qu’elle a, et la nécessité de venir en aide aux plus démunis. En 1931, à 21 ans, elle prononce ces voeux temporaires et porte pour la première fois l’habit religieux, sous le nom de Soeur Mary Teresa. Après une formation, elle enseignera et deviendra même directrice d’une école réservée à l’élite de Calcutta. Mais dès les élèves parties, elle accompagne ceux des bidonvilles, et rend visites aux malades délaissés des hôpitaux de la ville.
C’est dans le train, direction Darjeeling, en 1946, qu’elle reçoit un second appel de Dieu. Non, sa place n’est pas dans le « confort » d’un couvent, ni dans cette salle de classe. Elle mûrit cette réflexion et après de nombreuses requêtes et discussion avec l’évêque, elle obtient de la part du Pape Pie VII l’autorisation de quitter le couvent, pour se lancer dans une nouvelle aventure. Le 7 octobre 1950, Mère Teresa fonde en la congrégation religieuses de Missionnaires de la Charité. Habillée d’un sari blanc pour se fondre à la population, 3 liserés bleues rappellent le bleue de la Vierge Marie. C’est simplement vétues que les religieuses vont à la rencontre des plus pauvres et nécessiteux dans les rues de Calcutta. Dès 1952, Mère Teresa et sa communauté accueillent les personnes en fin de vie au Mouroir de Kaligat. Elles décident également d’adopter un mode de vie au plus près d’eux, dans la pauvreté, afin de pouvoir se sentir au plus proche d’eux. « comment puis-je leur dire « je vous aime et je vous comprends » si je ne vis pas comme eux ? »
A partir de ce moment, ce sont de nombreux orphelinats qui voient le jour, l’accueil des lépreux et des personnes atteintes du SIDA. Les aides financières et matérielles arrivent du monde entier, et Mère Teresa met à profil sa « popularité » pour récolter des fonds pour créer toujours plus d’accueils et de structures pour venir en aide aux plus petits. Son action dépasse petit à petit les frontières de son diocèse, du pays, jusqu’à être invitée en Amérique, Afrique, où se développent également des communautés de Missionnaires de la Charité. Elle dénonce l’égoïsme des pays occidentaux face à la misère du Tiers-Monde.
En 1997, Mère Teresa s’éteint, après avoir œuvré pendant plus de 50 ans au service des pauvres et non sans avoir marquée l’histoire : Prix Nobel de la paix en 1979, Médaille présidentielle de la Liberté en 1985… Elle est béatifiée le 19 octobre 2003, à Rome, par le Pape Jean-Paul II et canonisée le 4 septembre 2016 par le pape François.
La vie est la vie
La vie est beauté, admire-la
La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le.
La vie est un défi, relève-le.
La vie et un devoir, fais-le.
La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien.
La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en.
La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la.
La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante-le.
La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle.
La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le.
La vie est la vie, défends-la.
Mere Teresa.
Tâches d'encre ou clapotis du clavier. 